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18 Nov

Publié depuis Overblog

Publié par Claude Quiniou

MAYOYAO - PATPAT

8h30. Une ballade de 2 heures dans les environs de Mayoyaho en compagnie d'un guide local. On circule dans un labyrinthe de murets de soutènement des terrasses, d'escaliers, de chemins en dur en ciment. On ne peut s'empêcher de comparer avec Bali où il n'y a pas cette infrastructure en ciment (murets et escaliers). Ici c'est plus encastré et plus petit, mais il y en a partout.

Le ciel est nébuleux avec des parties bleues. La chaleur monte très vite.

À la fin de la visite la jeepney nous attend. Nous repassons par le village pour régler notre note de boisson au lodge et dire au revoir.

Nous reprenons la même route chaotique qu'à l'aller, toujours sur le toit de la jeepney. On ne se lasse pas de contempler les paysages grandioses. Les ouvriers sont toujours à l'oeuvre sur cet immense chantier.

Nous nous arrêtons pour prendre le chemin de rando vers Patpat. Cela commence très raide pas un escalier extrêmement long à travers la montagne. C'est un des seuls moyens d'accès à Patpat. Les paysages sont toujours magnifiques. Montagnes couvertes de végétation tropicale, rizières en espaliers nichées dans des vallons ou a flanc de montagne. Nous nous arrêtons déjeuner près d'une rivière rapide (sandwich jambon fromage, nouilles asiatiques avec tomates et poivrons, encore tièdes, pomme). Un moment convivial et agréable au bord de l'eau. Le cheminement reprend et est toujours raide, mais tout le monde suit. Les visages sont rougeauds tant l'effort est intense et la chaleur étouffante. En 3 heures on arrive au village. La maison où nous allons loger se trouve juste à l'entrée. Comme la plupart des autres, elle est en bois et en tôle ondulée.

Comme dans beaucoup de maisons, il y a beaucoup de monde, ici trois générations, et beaucoup d'enfants en bas âge. J'en compte 4 ou 5, pas tous des mêmes géniteurs, semble-t-il.

La petite terrasse fait face à la vallée. La vue est superbe. Attention, s'il faut sortir la nuit, et le "petit coin" est assez éloigné, à ne pas chuter à l'étage au-dessous car il n'y a pas de rambarde. Nous faisons connaissance avec le propriétaire (Mariano, qui parle l'anglais) et après avoir contemplé le paysage, nous prenons possession de nos chambres. Il y en a 3 à l'étage, de 2 mètres sur 1,50m, juste la place pour le matelas. Il y a un petite fenêtre, sans vitres, bien sûr, mais occultable par un volet. Ezio dormira dans le couloir. La cuisine est en bas et le feu de bois chauffe la bouilloire pour notre thé. A côté, il y a la table familiale et une autre chambre (pour Gauthier notre guide et Victor, guide local). Le tout est plutôt bien disposé. Une odeur fumée de bois agrémente le séjour.

Après le thé, une douche car on a bien sué. La douche est réduite à sa plus simple expression : un cabine en bois bien sombre et pas suffisamment haute pour les gars non philippins, deux tonneaux de plastique bleu contenant de l'eau, un récipient à manche pour puiser l'eau et s'arroser. Le sol est couvert de quelques dalles en pierre en guise de calade. À côté dans un autre cabine presque similaire se trouvent les WC, "à la turque", bien entendu.

Après la douche tout le monde semble avoir un "coup de barre" et va s'étendre sur son matelas. Le diner est pris à la table familiale en toute convivialité. Au menu, potage vermicelle (était-ce lyophilisé?) Mais c'était bon. Macaroni sauce tomate. Ananas frais et bananes. Quand on a faim, c'est bon.

Après le dîner, on se retrouve sur la terrasse pour discuter. Il est vrai qu'à part cela il n'y a pas grand chose à faire et la nuit tombe si vite! Quelqu'un a installé une ampoule (à LED!), il y en 4 dans la maison. La température est douce. Le ciel est étoilé. Des insectes et des batraciens, sans doute, nous bercent de leurs chants. Il n'a même pas d'aboiements de chiens! On y reste jusqu'à 22 heures, puis on se couche. L'extinction des feux est rapide.

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C
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