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19 Nov

Publié depuis Overblog

Publié par Claude Quiniou

PATPAT - BATAD


La nuit est calme et sereine. 2 heures du matin, concert de coqs. Puis calme à nouveau. 4 heures du matin, odeur de fumée de feu de bois. Il semble que la vie reprend au village. Le son du pilon à riz résonne et fait vibrer le plancher. Je me lève. Il fait déjà bien jour et le soleil s'apprête à surgir de la montagne. en face. Les enfants sont debout et jouent aux osselets où s'amusent avec le feu qui chauffe la marmite (les garçons surtout). En contrebas une femme pile le riz dans cet immense mortier en pierre et un homme vanne le riz qui a été pilé. Chacun vaque à ses tâches de la vie quotidienne sous un soleil resplendissant. Les poules et les coqs font la bande sonore, les chiens trottinent, mais les enfants ne sont pas en reste. Et toujours le bruit sourd du pilon dans le mortier. Une odeur de cuisine commence à monter.

Départ par un escalier en ciment abrupt que l'on va retrouver pendant toute la rando en alternance avec des parties sur la terre ou en pierre. Les marches sont de hauteur et de largeur inégales, ce qui rend l'ascension très physique, surtout sous le soleil qui s'affirme de plus en plus. Les pauses sont nécessaires. On ruisselle de sueur. La montée dure 45 minutes. Arrivés au col, la vue sur l'amphithéâtre de Batad (rizière en espaliers du haut de la montagne, jusque dans la vallée en forme d'amphithéâtre). La descente est aussi abrupte et physique, surtout pour les genoux.
Baignade avant de repartir vers Batad. Un bon rafraîchissement. La montée dans le village est est encore plus éprouvante.

Arrivée à la Batad Pension, une guesthouse perchée en haut du village. C'est un établissement style auberge de jeunesse. Les chambres sont basiques, mais sympathiques. Pas de salle de bain attenante, bien sûr. Douche en bas, à l'asiatique, c'est à dire WC et bac à eau pour s'arroser et eau froide. La salle de restaurant ou commune est très agréable, quand nous l'occupons seuls et domine le village et les rizières en espaliers. Les rafraîchissements sont bienvenus. Le déjeuner est copieux.

Pas encore assez fatigués sans doute, trois d'entre nous descendent vers le centre du village, estimant que sans sac à dos, ce sera un plaisir. C'est vrai, mais la montée sera quand même toujours aussi raide, même sans sac!
Bien qu'il y ait de nombreux touristes à Batad, il y a peu d'infrastructures, peu de boutiques. Tant mieux!
Trois d'entre nous feront un massage. Nous sommes en Asie! Nous ne le feront pas, ayant déjà été déçus dans d'autres pays d'Asie, car ce sont souvent des opérations commerciales à l'attention des touristes par des femmes qui ne sont pas toujours compétentes, dans des conditions pas forcément romantiques.

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